Ce que disait Jean Luc il y a 8 ans

Il est bon de regarder dans le rétroviseur. Je propose de revoir cet entretien. Mais avant petit rappel de la situation :

Ce début de semaine va nous faire vivre un nouvel épisode sur la scène du grand théâtre parisien actuel. Des multitudes de pieds de caméras, de micros et d’envoyés spéciaux stationnent qui devant l’hôtel Matignon, qui devant le palais de l’Elysée ou bien encore plus impressionnant devant la façade de l’Assemblée Nationale, et même dedans. Et de nous jouer du comique, du tragique, du burlesque et tout un marathon d’interviews sans cesse ressassés d’une chaîne à l’autre. Les metteurs en scènes sont présents sur place, les acteurs passent, parlent ou se taisent. Des scènes interminables à la Paul CLAUDEL (*) se déroulent de l’aube au crépuscule sur des plateaux télé. Les mêmes acteurs s’y arrêtent, en repartent ou mieux enchainent les plateaux à la queue leu leu. Et nous, là-bas en bas, on se lasse de tout ça !
La retraite et sa sempiternelle réforme semble être le centre de l’intrigue. Depuis un mois, on ne parle de rien d’autre. Mais qu’en est-il des sujets et projets indispensables qui concernent l’énergie, laquelle sera pour le coup, le vrai cœur (au sens d’organe vital) de notre avenir ? Qui va s’occuper des vraies questions, celles qui concernent la France et les français, les emplois, l’industrie qui, à les entendre n’existe plus et qu’il faut ranimer urgemment ? Si on nomme encore un ou une charlatan(ne), c’est foutu !

(*) Les souliers de satin, pièce de Paul CLAUDEL, durée 11 heures.

En attendant une énième distribution, après un énième casting, souvenons-nous de l’époque Macron/Hulot.

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