Dans une intervention remarquée, le député Éric MICHOUX a livré un réquisitoire sans concession contre le développement des éoliennes en France. Dénonçant leur impact environnemental, économique et éthique, évoquant « un véritable scandale ».
« Vous avez fait le lien entre décarboner et réindustrialiser ? Réindustrialiser la France j’imagine, il ne s’agit pas de réindustrialiser la Chine. »
Selon lui, loin de soutenir l’industrie française, les projets éoliens favorisent des intérêts étrangers, en particulier la Chine. Il pointe du doigt la provenance des turbines : « On est envahi par des éoliennes chinoises qui sont fabriquées avec des produits complètement bannis habituellement. »
Des pratiques dénoncées comme antiécologiques.
MICHOUX s’attarde aussi sur la fabrication des pales, évoquant une exploitation destructrice : « Des pales produites avec des arbres venant de l’Amazonie. D’ailleurs, on ne sait plus quoi en faire quand elles sont usées donc nous les enterrons. »
L’instabilité technique de l’énergie éolienne est un autre argument central de son intervention. Il insiste sur les difficultés de gestion liées à la variation du vent, le fait qu’il n’y ait pas de vent est un problème, mais il ne faut pas qu’il y en ait trop non plus :
« Ces éoliennes peuvent parfois brûler puisque la puissance est directement exponentielle à la vitesse de l’éolienne. »
La question écologique ne s’arrête pas aux matériaux ou aux performances techniques. L’élu alerte sur les dégâts causés à la faune : « Ces machines qui en plus exterminent nos oiseaux. Il faut le dire, on ferme aujourd’hui des parcs éoliens parce qu’on a exterminé les oiseaux. »
Une facture colossale pour les Français
MICHOUX accuse les projets éoliens de peser lourdement sur les finances publiques : « Rien que de brancher toutes ces éoliennes ensemble, ça va coûter 130 milliards. Qui va payer ? Les Français vont payer ces subventions. » Et de dénoncer la destination de ces fonds : « Ces subventions servent d’une part à financer l’industrie chinoise et d’autre part à financer des fonds de pension américains. »
Les éoliennes ne contribuent pas à la souveraineté énergétique, mais renforcent la dépendance économique. « On a doublé le prix de l’électricité qui va arriver. Nos industriels n’investissent plus parce qu’ils ne connaissent pas le prix. » À contrario il rappelle que le nucléaire « produit une énergie verte. » Et « ces entreprises industrielles qui fabriquent les centrales sont faites en France. Donc, on peut exporter nos machines. »
« Comment faire le lien entre réindustrialisation et décarbonation, dans le cas des éoliennes ? » MICHOUX refuse de voir l’argent public soutenir des projets étrangers :
« Là vous allez importer des machines qui viennent de Chine et nos subventions servent à financer l’industrie chinoise. Et là je ne suis pas d’accord. »